Séance de négociation non conclusive et utile.

La séance du 6 juillet avait permis d’obtenir certaines avancées, la principale étant l’acceptation de mise en place d’un test pour la BDD. 
Et côté fonctions support, la direction était passée de 20 à 24 jours flottants venant en complément au jour fixe hebdomadaire déjà acté, loin de notre revendication de 40 jours flottants.Une nouvelle proposition d’accord intégrant ces éléments nous a été adressée. C’est sur cette base que les échanges de ce jeudi 13 juillet se sont orientés., à savoir :

  • Avenant de prorogation – Éric Saltiel (ES) refuse la mise en signature d’un avenant de l’accord actuel le prolongeant jusqu’au 31/12/23 dès lors que l’accord perenne toujours en cours de négociation viendrait à ne pas être signé.
    Hypothèse qui signifierait que le TT actuel passerait sous la maitrise de la seule direction, en dehors de tout cadre conventionnel, par le biais d’une charte… avec les risques que cela comporte.
    Moyen habile de mettre la pression sur les organisations syndicales pour les pousser à signer l’accord en cours de discussion même si certains points bloquants n’étaient pas levés.
  • Jours flottants – ES confirme avec fermeté qu’il n’ira pas au-delà des 24 jours flottants de télétravail alors que nous avons réitéré notre revendication de 40 flottants aboutissant, avec le jour fixe hebdomadaire, à une moyenne de 2 jours par semaine.
  • Travail nomade – Concernant le travail nomade, le texte s’est durci avec nécessité d’obtenir l’accord du manager pour organiser son emploi du temps et obligation de l’informer de ses allées et venues par mail ou sms. Notre délégation, faisant preuve d’humour, a assimilé ce dispositif à une « mise sous contrôle judiciaire » des salariés nomades. Bien sûr un contrôle est nécessaire, mais nous estimons qu’il faut faire confiance aux nomades et leur reconnaître l’autonomie indispensable à leur activité.
    ES nous répond que le flicage évoqué n’a pas de raison d’exister et que si tel était le cas, il y aurait lieu de lui remonter les situations.
  • Test BDD Agenda – Enfin l’évocation du test pour la BDD a largement occupé les échanges.
    ES veut imposer le 1er semestre 2024 pour lancer le test alors que nous demandons le 1er semestre voire le 1er janvier. Notre interlocuteur évoque le temps nécessaire pour préparer le test… alors que le délai jusqu’au début d’année serait de 5 mois, largement suffisant pour la phase de préparation.
    Notre délégation a complété son intervention sur l’agenda du test en précisant que notre position SU-INSA est que l’ensemble des travaux du test (expérimentation / suivi / bilan) devraient être terminés pour le 1er janvier 2025, y compris la négociation des dispositions de mise en place pérenne du TT sur la BDD.
    A noter que les promoteurs seront intégrés au test tout comme la Banque digitale.
  • Test BDD CSSCT – Toujours concernant le test BDD, c’est la CSSCT qui sera chargée de la mise en place, du suivi et du bilan, en miroir aux grandes lignes dudit test dont l’agenda, qui seront intégrées à l’accord en cours de discussion.
  • Indemnité – Quant à l’idée qu’une indemnité de Télétravail puisse être versée, ES annonce qu’il est revenu sur sa position favorable et qu’il préfère affecter le budget correspondant aux mesures vertes qui feront l’objet d’une prochaine négociation comme inscrit dans l’accord NAO.

Nous savions que la négociation d’un accord pérenne traitant du Télétravail serait un dossier lourd et compliqué : nous ne sommes pas surpris.

L’objectif général du SU-UNSA est toujours que tous les salariés en CEGEE, hormis quelques cas affectés sur des activités très spécifiques, soient éligibles au Télétravail.

Cela avance et le test BDD, finalement accepté par ES, constitue un élément déterminant en la matière.
Espérons que les conditions de mise en œuvre dudit test et le bilan qui en sera tiré seront loyaux et permettront de répondre à cet objectif majeur.
Toute position contraire serait assimilable à une forme de discrimination envers la catégorie de salariés la plus importante en CEGEE à savoir le réseau.

Le SU-UNSA met toute son énergie pour atteindre ce but, dans l’intérêt de l’ensemble des salariés !

Prochaine séance de négociation du Télétravail mercredi 19 juillet.

La délégation SU-UNSA
JeanDavid CAMUS / Antoine CHAPPAT / Philippe DIDIER / François MARTINEZ