Ambiance tendue mais des avancées obtenues

En ouverture, déclaration des 4 organisations syndicales fixant 3 points de blocages suite à la réception d’un nouveau projet d’accord :

  • Signature d’un avenant de prorogation des dispositions actuelles jusqu’au 31 décembre et non pas au 31 juillet.
  • Fixation du quantum de jours flottants pour les fonctions support non pas 24 comme proposé mais à 40 jours.
  • Intégration dans l’accord de la mise en place d’un Test de mise en œuvre du télétravail en précisant les modalités et le calendrier.

Sans surprise, cette entrée en matière n’est pas du goût de notre interlocuteur Éric Saltiel. Il s’en offusque même… Le débat s’engage alors sur des éléments annexes du projet d’accord comme la proposition d’achat de matériel de bureau ou d’équipement informatique à tarifs préférentiels, évitant ainsi d’aborder les sujets qui fâchent.

Devant l’insistance des délégations syndicales, une nouvelle proposition est déclinée par E. Saltiel sur 3 points :

  1. Un avenant de prorogation des dispositions actuelles au 31 décembre sera mis en signature concomitante avec l’accord pérenne entrant en vigueur le 1er janvier 2024, la double signature étant requise au plus tard fin juillet.
  2. Le principe d’un test sur un échantillon significatif du réseau d’agences, y compris les staffs régions, sera mis en œuvre au cours du 1er semestre 2024. Les promoteurs pourront être intégrés au test.
  3. Le quantum de 24 jours flottants n’est pas négociable.

Le SU-UNSA note des avancées substantielles obtenues au cours de cette réunion :

  • la prorogation de l’accord actuel jusqu’à la fin de l’année
  • l’acceptation de mise en place d’un test sur les agences permettant de donner de réelles perspectives à la majorité des salariés jusqu’alors exclus du télétravail
  • Ajoutons qu’aux CA PRO et CA Tutelles déjà éligibles au travail nomade, les CA CGP, CA Agri, CA Viti le sont désormais.

Reste un point de blocage majeur : la limitation du nombre de jours flottants à 24 jours alors que notre revendication partagée par les autres syndicats est de 40 jours, soit en moyenne 2 jours par semaine avec 1 jour fixe hebdomadaire.

Prochaine séance de négociation le 13 juillet pour une relecture d’un nouveau projet d’accord attendu d’ici-là, avec de nombreuses précisions sur les modalités de fonctionnement à apporter dans le texte. Avec bien évidemment notre ferme volonté de relever le nombre de jours flottants pour les fonctions supports.