Les conditions de signature d’un accord pérenne pourraient être réunies… sous réserve que la direction…

Alors qu’un premier accord à durée déterminée d’un an avait été conclu avant la pandémie, il a été prolongé par voie d’avenants successifs… jusqu’au 31 juillet 2023.

Nous ne reviendrons pas sur les raisons qui ont conduit à cette situation, outre le Covid, mais il est urgent de conclure un accord pérenne.Aujourd’hui la négociation est lancée avec une date butoir annoncée par la direction au 6 juillet.

Les principales revendications portées par le SU-UNSA
Passage de 1,5 jour par semaine pour les fonctions support à 2 jours hebdomadaires
Éligibilité des salariés du réseau commercial au télétravail sous un format spécifique de X jours annuels flottants
Les réponses de la direction
1/ Pour les fonctions support, 1 jour fixe par semaine + 20 jours flottants par an
2/ Pas de mise en place du télétravail sur le réseau commercial, les prérequis n’étant pas réunis, ni même en test sur un échantillon d’agences.
3/ Mise en place d’un principe de travail nomade pour les Chargés PRO et les Chargés Tutelles.
Au vu des réponses exprimées par nos interlocuteurs en séance ce 28 juin, le SU-UNSA a fait évoluer ses revendications
  • Fonctions support 
1 jour fixe par semaine
40 jours flottants annuels
3 jours maximum de TT par semaine sauf accord du manager pour dépassement
  • Travail nomade
Donner accès à ce mode de travail à plus grand nombre de métiers spécialistes que les seuls proposé (chargés PRO et chargés Tutelles sur la BDD), notamment CGP, CAGP, Promoteurs…
Ne pas contraindre le salarié nomade à un rythme quotidien de passage dans un point de vente et lui accorder une large autonomie de son emploi du temps.
  • Réseau commercial
Inscription dans l’accord des prérequis qui permettront la mise en place ultérieure d’un dispositif de télétravail
Mise en œuvre d’une phase test débutant le 1erjanvier 2024 sur un échantillon d’agences avec affectation de 24 jours flottants annuels courant sur une période de 12 mois

Les échanges se sont poursuivis sur les modalités de mise en œuvre du télétravail, notamment sur la nécessité ou non de passer par voie d’avenant au contrat de travail. Enfin, la question de l’indemnisation des jours de télétravail a été abordée et semble recevoir de la direction un accueil plutôt favorable… sans pour autant en définir le montant.

Prochaine séance de négociation sur le télétravail le 6 juillet annoncée comme conclusive par la direction. De nombreuses zones d’ombre persistent quant aux intentions de la direction CEGEE de répondre à nos revendications largement reprises et soutenues par les autres OS.

Si la revendication du Syndicat Unifiée-Unsa relative à l’accessibilité du télétravail au réseau commercial demeure un point fort,  les conditions exposées supra en la matière, si elles étaient entendues par les dirigeants pourraient ne pas constituer un point bloquant quant à une possible signature du SU-UNSA d’un accord pérenne relatif au télétravail en CEGEE.

Réponse le 6 juillet

A suivre…