Une augmentation générale minimaliste :
0,6% avec plancher à 250 € ou 0,7% sec !

Aujourd’hui se tenait la 4ème et ultime réunion de négociation sur les rémunérations dans la Branche Caisse d’épargne. Après une précédente séance ayant abouti sur une proposition des employeurs fixant une augmentation générale de 0,5%, accompagnée de mesures revalorisant les salaires minimums ainsi que l’impact salarial en cas de promotion, le Syndicat Unifié-Unsa avait rejeté ladite proposition. Notre secrétaire général Philippe Cazeau avait alors précisé à notre interlocutrice qu’il avait mandat pour signer un accord avec une augmentation générale de 1% assortie d’un plancher de 400 €.

La réponse est tombée ce matin en ouverture de séance : ça sera une AG de 0,7% et sans plancher !
Proposition bien trop éloignée de notre mandat pour imaginer une signature du SU-UNSA. Pourtant nous avions argumenté notre revendication sur la nécessité d’un geste fort de la part des employeurs, la pression importante de l’inflation ne cessant de fragiliser le pouvoir d’achat des salariés. De plus, conformément aux valeurs de solidarité et de fraternité qui nous guident, nous avions plébiscité un montant minimum d’augmentation permettant d’assurer un socle pour les plus fragiles d’entre nous. 

Nous n’avons pas été entendus, ou du moins pas suffisamment pour faire infléchir la politique de rigueur et ultra prudentielle de nos dirigeants.
En fin de séance, Béatrice Lafaurie sentant qu’elle aurait du mal à obtenir un accord signé sur sa proposition proposera une alternative à 0,6% d’augmentation générale assortie cette fois d’un plancher à 250 €. Les organisations syndicales devront indiquer leur choix entre les 2 propositions… si toutefois elles ont mandat pour signer l’une ou l’autre.

Le Syndicat Unifié-Unsa, dont l’exécutif national se réunit le 18 décembre, prendra position à cette occasion.
La défense de vos intérêts nécessite un choix réfléchi, fort et clair. Nous arbitrerons donc entre l’acceptation d’une augmentation faible et insatisfaisante mais garantie pour toutes et tous ou le refus d’accepter en votre nom ce qui ressemble en toute chose à une aumône. Quel que soit le choix que nous ferons, il sera le nôtre en autonomie et dicté par la conviction de défendre au mieux vos intérêts avec le respect qui vous est dû.

Délégation SU-UNSA en NAO : Jean-David Camus – Philippe Cazeau – Patricia Cottard

Article signé par

Philippe Cazeau,
Secrétaire général Syndicat Unifié-Unsa