La CEN va contribuer à hauteur de 101 millions d’euros
Lors de la réunion du CSE du 18 juillet, un point a été abordé concernant l’information relative à l’augmentation de capital de BPCE SA d’un montant de 4 milliards d’euros incluant l’acquisition de Société Générale Equipment Finance (SGEF). Bruno GORÉ, Président du Directoire de la CEN, a présenté les détails de ce dossier et a qualifié l’acquisition de SGEF comme étant « une opération rentable et durable, constituant une bonne affaire ».
Le dossier associé à ce point contient des informations sur l’acquisition de SGEF (Société Générale Equipment Finance) ainsi qu’un aperçu de son impact financier pour la CEN.
L’augmentation de Capital de 4 Md€ est répartie comme suit :
- Acquisition de SGEF et coût d’intégration : 1,3 Md €.
- Mise à disposition de BPCE SA d’une enveloppe de liquidité de 2,7Md€ lui permettant de financer des « opportunités » de croissance externe sans que le directoire de l’organe central ait besoin de solliciter les circuits classiques de décision (ce qui veut dire entre autres que les élus au CSE ne seront pas consultés).
L’utilisation de cette enveloppe de 2,7 Md€ n’est pas précisée, aucun projet à financer n’est précisément identifié à ce stade. Seules des hypothèses sont envisagées :
- Une prise de participation minoritaire dans une banque en Europe ;
- Investir sous forme de capital de démarrage, ou capital d’amorçage ou fonds de départ ou seed money, via la gestion d’actifs du groupe, pour alimenter la politique d’ensemble de recherche de rentabilité du portefeuille d’actifs.
Impact financier pour la CEN :
La quote-part de la CEN (2,5%) représente 101 M€.
Les dividendes additionnels sont estimés à 10 M€ sur la période 2026/2027.
Il y a bien entendu un impact sur le PNB et le Résultat Net.
Concernant un éventuel impact sur l’intéressement, Bruno GORÉ nous a affirmé qu’il n’était pas lié à l’opération. L’accord d’intéressement vient à échéance le 31/12/2024, lors de la prochaine négociation, nous insisterons sur notre demande de neutralisation de cette opération.
Nous ne pouvons pas ignorer que cette remontée de fonds propres à BPCE aura un impact certain sur les objectifs imposés aux salariés du fait de la nécessité de reconstituer les fonds propres afin d’une part, de pouvoir renouveler ce type d’opération d’ici 18 mois, d’autre part de permettre au directoire de bénéficier du PILT (Plan d’Intéressement Long Terme).
Nous constatons également qu’il est plus aisé pour la CEN de procéder à une levée de fonds propres que de partager la valeur avec ses salariés.
Patricia COTTARD
Elue au CSE
Syndicat Unifié-Unsa