Des réponses et des ambitions
En Comité stratégique, Nicolas Namias nous a présenté les composantes de cette opération avec enthousiasme : « Il s’agit d’un projet à potentiel qui va permettre au groupe de se diversifier et d’étendre une présence à l’international ». Il a insisté sur la qualité de l’actif acquis et sur la garantie d’une rentabilité solide et régulière. Nous espérons que cette analyse, confirmée par Sylvain Petit directeur de la stratégie BPCE, sera plus fidèle à la réalité que celle qui avait conduit à l’acquisition de FIDOR…
Le souhait du Groupe est d’en faire un métier essentiel avec de nouvelles perspectives de croissance. Ce projet dont le coût à date est annoncé à hauteur de 1,1 Md€, et peut-être un peu plus pour répondre au dispositif d’intégration de cette entité dans notre groupe, sera financé par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne. Ce sera donc bien par le biais d’une augmentation de capital que le projet sera financé en totalité, BPCE ne disposant pas en propre des capitaux nécessaires. Répartie 50/50 entre les deux réseaux, la contribution des CE s’établira selon leur poids respectif « sans mettre en danger leur politique de développement local » dixit Nicolas Namias.
Cette politique de diversification de nos sources de profit devrait perdurer. Les opportunités de marchés dicteront les rythmes de cette stratégie, le groupe disposant « des ressources nécessaires à cette ambition » selon les stratèges de notre groupe.
Le processus sera finalisé début 2025 dans le respect du calendrier règlementaire (agréements, consultation des COS, etc.).
Le Syndicat Unifié-Unsa espère qu’enfin les investissements du groupe, somme toute indispensables, permettront d’assurer la solidité financière et la pérennité de nos caisses…et annoncent la fin programmée de l’austérité salariale.