Les employeurs agissent comme si nos entreprises étaient au bord de la faillite
La NAO de la Branche Caisse d’épargne s’est achevée ce jeudi 7 décembre.
Pour Béatrice LAFAURIE, membre du directoire de BPCE en charge des ressources, il s’agissait de recueillir l’avis des organisations syndicales sur sa proposition déclinée le 30 novembre :
- Augmentation générale = 1,7% avec plancher = 550 €
- Enveloppe pour les mesures individuelles = 1,3% de la masse salariale
Le Syndicat Unifié-Unsa a entre-temps consulté ses sections locales sur cette proposition. La réponse s’est faite sans la moindre ambigüité : en l’état, le SU-UNSA ne peut être signataire d’une proposition qui se situe trop en décalage avec d’une part les besoins des ménages pour amortir autant que possible la baisse de pouvoir d’achat liée à l’inflation, d’autre part au vu des possibilités financières des Caisses d’épargne pour supporter une mesure salariale pérenne plus significative.
Ce positionnement du SU-UNSA s’est traduit par la demande d’une mesure ciblant plus particulièrement les salariés dont le pouvoir d’achat est le plus fragilisé par l’inflation, tout particulièrement sur les produits alimentaires et l’énergie : remonter le plancher, c’est-à-dire le minimum annuel perçu du fait de l’Augmentation générale, de 550 à 1200€ !
La délégation SU-UNSA a présenté cette requête ce jour en séance de NAO… balayée d’un revers de main par B. Lafaurie déclarant « vous êtes dans votre rôle avec cette demande… mais les employeurs sont unanimes sur la proposition que je vous ai faites ». Fermez le ban !
Tout laisse à penser que cette fin de non-recevoir à notre ultime demande de relever le plancher à 1200 € sera synonyme de non-signature du Syndicat Unifié-Unsa. Réponse le 11 décembre !
La délégation SU-UNSA en NAO :
- Philippe CAZEAU, Secrétaire général
- Michel CHANNAC, Secrétaire national
- Patricia COTTARD, Secrétaire nationale