Politique de rémunération : il fallait que les choses soient dites, sans retenue !
L’exercice se reproduit chaque année à pareille époque. La première réunion de NAO, cadre de négociation des mesures salariales pour les entreprises de la branche Caisse d’épargne, est consacrée à la présentation par BPCE aux organisations syndicales des éléments de contexte économique à tous niveaux.
Et cette année ne dérogera pas à l’habitude : quand les résultats sont bons nos dirigeants parlent de rester prudents en matière salariale tant rien n’est garanti pour les années suivantes, quand ils sont quelque peu moins favorables ces memes dirigeants parlent de “bien vouloir faire un geste” mais pas plus. C’est un discours que les salariés, qui contribuent largement aux-dits résultats, ne peuvent entendre.
Certes des éléments de rémunération aléatoires (part variable, intéressement) existent, mais leur caractère incertain ne peut exonérer les employeurs d’appliquer aux rémunérations fixes des mesures d’augmentations générales en rapport avec l’évolution du cout de la vie auxquels les salariés sont confrontés au quotidien.
Et c’est en cela que le Syndicat Unifié-Unsa s’est montré exigeant lors de cette réunion en exprimant ses attentes pour les salariés mais aussi pour les entreprises dont les politiques de rémunération mises en place depuis des années ne contribuent ni à la fidélisation ni au recrutement qui est confronté à de grandes difficultés.
Notre discours fait preuve d’objectivité et de fermeté. Il revient désormais aux présidents de directoire, les donneurs d’ordre, de sortir du dogme qui veut que les Caisses d’épargne n’auraient pas les moyens de maintenir le pouvoir d’achat de leurs salariés, minimum d’exigence que l’on est en droit d’attendre !
A lire la note nationale ” Politique de rémunération : il fallait que les choses soient dites, sans retenue ! ”
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La délégation SU-UNSA en NAO :
Michel CHANNAC (CELDA) – Patricia COTTARD (CEN) – Philippe CAZEAU (CEAPC), Secrétaire général