Sous le signe des obligations réglementaires
Le 12 juillet s’est tenu le dernier conseil d’administration de BPCE Mutuelle avant les vacances d’été. Au menu, l’ensemble des productions réglementaires imposées aux complémentaires santé. Un exercice certes obligatoire, mais qui permet surtout à notre mutuelle d’approfondir des scenarii économiques pour les prochaines années. Pour nous, la meilleure façon d’appréhender l’avenir dans un contexte de forte augmentation des dépenses de santé et d’un nouveau désengagement de la sécurité sociale vers les complémentaires santé.
Solvabilité 2 et ORSA : un cadre et des outils
Depuis 2016, la réglementation européenne Solvabilité 2 a renforcé drastiquement les obligations de solvabilité et de fonds propres. Si BPCE Mutuelle a toujours veillé à maintenir un bon niveau de fonds propres, gage de bonne santé financière, force est de constater que ce ratio peut se dégrader très rapidement au gré des évolutions fortes de notre système de soins en France. Une attention toute particulière est donc apportée par les équipes et le conseil d’administration pour encadrer son évolution et ne prendre aucun risque en la matière.
Parallèlement, l’ORSA est un exercice prospectif qui envisage des « stress tests », autrement dit des scenarii poussés permettant d’envisager l’évolution du plan stratégique. En ce mois de juin 2023, l’ORSA porte sur une potentielle nouvelle dérive des frais de santé, un désengagement fort de la Sécurité sociale ou encore les conséquence d’une cyber attaque. Dans tous ces cas de figure, on peut effectivement voir que notre mutuelle est fondamentalement solide, mais qu’elle doit continuer de piloter finement ses équilibre…. Ce qui est la pratique depuis des années !
Action sociale : bilan annuel
C’est souvent une activité peu connue de notre mutuelle, or l’action sociale vient pourtant régulièrement en aide à nos adhérents et leurs familles. Le service social d’EPS œuvre en symbiose avec la commission sociale, composée de 5 membres du Conseil d’administration. Au titre de 2022, ce sont 822 dossiers traités (423 dossiers en cours et 319 nouveaux dossiers). L’action sociale intervient lors de situations difficiles liées notamment à la santé ou au handicap. Elle peut également intervenir avec le dispositif d’action sociale de la CGP. Il ne faut jamais hésiter à saisir le service social en cas de difficultés ou de questionnement.
Ce Conseil d’administration de BPCE Mutuelle, qui intervient un mois après le renouvellement en AG d’un tiers de ses membres, s’est emparé des nombreux sujets qui agitent le monde des complémentaires santé : un avenir incertain dans une période où ces dernières voient peser sur elles de nouvelles contraintes budgétaires fortes. Au-delà de la satisfaction de voir que notre mutuelle est bien gérée et qu’elle a pu, ces dernières années, faire bénéficier de conditions financières très attractives à ses adhérents, il y a surtout la conviction qu’il convient de redoubler de vigilance et de travail pour que le slogan « protégé par les siens » garde tout son sens. Un chose est certaine, le Syndicat Unifié-Unsa, qui préside aux destinées de BPCE Mutuelle depuis des décennies, entend bien conserver et faire grandir les valeurs de solidarité historique de notre mutuelle. C’est un héritage précieux au service des salariés et des retraités de nos entreprises.
Claude BECKER (CEGEE), Frédérique CASTELLO-DORMOIS (CEPAC), François-Xavier JOLICARD (CEPAL), Herve TILLARD (CEGEE),
composaient la délégation des administrateurs SU-UNSA